D’après la définition des troubles visuels de l’ONISEP
La déficience visuelle est définie par 2 critères (toujours évalués à partir du meilleur œil après correction) :
l’acuité visuelle (aptitude que possède un œil pour apprécier les détails) ;
l’état du champ visuel (espace qu’un œil immobile peut saisir).
On distingue les personnes :
aveugles (atteintes de cécité), qui possèdent une vision binoculaire corrigée inférieure ou égale à 1/20 ;
malvoyantes (atteintes d’amblyopie), dont l’acuité visuelle du meilleur œil après correction est comprise entre 4/10 et 1/10.
Mais ces normes ne suffisent pas à apprécier finement une déficience visuelle, il faut aussi quantifier la vision de près, connaître la qualité de la vision des couleurs ou de la vision nocturne.
Une même déficience visuelle peut aussi avoir des retentissements différents selon qu’elle est congénitale ou acquise, précoce ou plus tardive, isolée ou associée à d’autres pathologies.